1-5 - Les maths ont toujours raison



Pour prendre contact La nature, les sciences et les maisons passives



Les bâtiments passifs dont la qualité énergétique est basée sur les seules règles scientifiques, et non sur les règles plus politiques que réalistes de la règlementation thermique française, sont les plus économes en énergie et donc les plus aptes à limiter la pollution, à respecter le climat et la nature en général. Mettre à profit leur efficacité énergétique, c'est donc tout à la fois protéger la nature et participer à la limitation de ses réactions les plus violentes…

Pour prendre contact La science peut relever des défis



La covid19, provoquée par le SARS-COV2 et ses variants, ne se propage pas sans l'aide involontaire des hommes. Le port systématique du masque, le respect des règles de distanciation sociale, la mise à disposition systématique d'alcool pour un lavage fréquent des mains, de nombreux tests de dépistages ainsi qu'un tracking efficace ont permis de limiter sa circulation. Ces mesures, même basées sur des considérations médicales sérieuses, n'ont pas pu empêcher les multiples confinements nationaux successifs qui n'ont fait, à leur tour, que réduire la vitesse de propagation de la pandémie. Le futur cumul de toutes ces mesures aura forcément les mêmes conséquences qu'aujourd'hui : le virus ne sera pas stoppé mais seulement ralenti. D'autres solutions basées sur la science sont nécessaires.

La science n'est pas une baguette magique. Elle ne pourra peut-être pas stopper le virus. Elle pourra toutefois en réduire ses conséquences les plus néfastes : les confinements nationaux sans fin avec les conséquences psychologiques et financières qui en découlent ainsi que la saturation des hôpitaux et le nombre de décès. À court terme, la science ne supprimera pas les contagions en chaîne, mais elle stoppera leurs conséquences grâce aux vaccins et aux médicaments. Des solutions ont été trouvées dans un temps record. Elles seront améliorées dans le futur. Sans les vaccins, les pires conséquences dues à ce virus auraient pu devenir une contrainte à très long terme. Grâce à la science, il est possible qu'à long terme le virus disparaisse comme celui de la variole, mais il est aussi possible qu'il perdure comme celui de la grippe. Dans tous les cas, les conséquences ne seront toutefois plus jamais celles qui ont été subies au moment de son apparition.

La science peut relever des défis mondiaux et gagner. Une des conditions et de ne pas trouver sur son chemin des adeptes puissants de la défi-science à l'image d’un président, gourou climatosceptique invraisemblable, qui se ridiculise en préconisant de boire de l’eau de javel pour se soigner.

Pour prendre contact Les évolutions climatiques prévues



Le virus de demain n'est pas plus visible que celui d'aujourd'hui. Il provoque déjà des maladies et parfois, pour ne pas dire souvent, des décès. Ce virus-là ne pourra pas disparaître par un quelconque confinement parce qu'il est déjà répandu sur la planète entière et que certaines de ses conséquences participent à son propre développement dans un cercle vicieux qui sera de moins en moins contrôlable. Personne ne peut s'en protéger réellement parce qu'il n'a pas de frontière et qu'il est tout autant transporté par l'air que par l'eau, sans avoir besoin de porteurs humains. Personne ne pourra échapper à ces conséquences financières et humaines si nous continuons à agir comme avant, comme si de rien n'était. S'il n’est pas violent à court terme, il pourrait l'être bien plus à long terme et pour très longtemps. Ce virus-là s'appelle CO2. Il résulte de notre usage immodéré et toujours plus important de l'énergie sale. Cette frénésie provoque la maladie de la terre : le changement climatique avec ses conséquences sur les hommes et, plus généralement, tous les êtres vivants de la planète. Comme pour le Covid-19, il faut agir contre le CO2 avant qu'il ne soit trop tard, que le délai limite d'intervention pour pouvoir agir réellement ne soit dépassé. Dans tous les cas, ce jour arrivera fatalement. Ce sera le jour ou nous aurons dépassé les limites que la terre nous imposera, celle d'une terre vidée de tout ce qui a un intérêt pour les hommes y compris de tout ce qui est néfaste pour le climat, mais d'ici là l'homme devra subir les conséquences de ses actions et de ces inactions.

Pour prendre contact Dans le domaine de la construction, une solution existe déjà



« Il n’y a cas… », généralement prononcé "Yaka", est une expression, familière de la plupart d'entre nous, toujours suivie d'un avis à propos de n'importe quel sujet, y compris ceux pour lesquels nous n'avons pas la moindre compétence. Les affirmations exprimées ainsi consistent généralement en de simples opinions, non confrontées à d'autres, qui nous paraissent pourtant représenter la meilleure solution, pour ne pas dire la seule qui soit viable. Rien n'est pourtant tout blanc ou tout noir. Avoir un avis ne veut surtout pas dire avoir raison sauf, parfois, lorsqu’il est fondé sur des données scientifiquement prouvées dont les conséquences sont tirées des règles de la physique ou des mathématiques. Dans ce cas, il ne s'agit d'ailleurs plus nécessairement d'un simple avis, mais plutôt de la communication d'un constat. Même si certaines opinions s’arrogent hypocritement le droit de ne pas en tenir compte quand il y a un intérêt personnel, les maths ont toujours raison.

L'équation de Kaya de nature purement économique, précise notre avenir climatique et les règles à mettre en œuvre pour éviter d'atteindre un point de non retour. Appliquée au bâtiment, sa démonstration conduit à la conclusion suivante…

Les bâtiments passifs n'ont pas d'influence négative sur le climat
s'ils sont construits à l'aide de matériaux écologiques
et, encore mieux, s'ils sont à énergie positive


En d'autres termes,
Yaka construire passif pour respecter l'équation de Kaya!

Pour prendre contact En conclusion



L'actualité nous confirme qu'on ne peut pas impunément dénigrer la science, nier la réalité, la vraie et non pas celle qu'on croit être vraie. On ne peut pas se contenter d'avis incertains au lieu de s'appuyer sur des constats avérés. On ne peut pas défier la nature et attendre pour voir sa réaction en laissant se propager une future pandémie déjà connue et très probablement pire que celle d'aujourd'hui, celle provoquée par le CO2 anthropique qui, dans le domaine de la construction, ne peut être vraiment limitée que grâce au développement des constructions de type maisons passives biosourcées à énergie positive, neuves ou rénovées, ou de toute solution s'en approchant.

Faisons en sorte que le CO2 d'aujourd'hui ne soit pas la Covid-19 de demain





Thème 1 - Les fondements