Les maisons passives ne fonctionnent pas comme les maisons classiques. Le confort n'y est pas obtenu grâce au surdimensionnement de systèmes de chauffages énergivores, polluants et ruineux. Nos connaissances et nos habitudes de conception et de construction issue du passé sont à ranger en grande partie avec les reliques de notre histoire.

Ce n'est plus la puissance du système de chauffage qui doit être déterminée de manière empirique mais la qualité du manteau d'isolation, la quantité des apports solaires et internes ainsi que de l'énergie fatale récupérée qui doivent l'être à l'aide des calculs thermiques PHPP spécifiques aux maisons passives. L'ensemble doit être optimisé de manière à réduire la consommation d'énergie payante au minimum indispensable pour assurer un confort équivalent, voire même meilleur que celui obtenu avec les solutions classiques, sans aller au-delà pour ne pas exploser le prix de construction.

Le principe des maisons passives, dont le schéma en tête de cet article est un résumé en une seule image, est également de privilégier les solutions viables à long terme, sans entretien, de type low-tech plutôt que de choisir des systèmes high-tech dont le fonctionnement complexe impose le recours a des spécialistes avec des prestations chères en entretien, en dépannage et en remplacement à des termes bien plus courts qu'ils ne devraient l'être.

Il est évident que changer à ce point les modes de conception et de construction ne peut pas se faire sans se poser de nombreuses questions et sans apprendre des retours d'expériences de ceux qui en ont déjà réalisé comme expliqué dans ce blog.

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Cette information n'est pas un avis sans fondement mais le résultat de retours d'expériences

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